Biographie
Passionnée depuis toujours par les chevaux, c’est comme s’ ils faisaient partie de moi d’aussi loin que je me souvienne.
Mon désir de les connaître, de les comprendre, monter en liberté, construire avec eux une relations qui dépasse l’utilisation « sportive » du cheval à toujours été présent.
N’étant pas issue d’une famille de cavaliers, c’est d’abord dans les rêves que je m’imaginais chevauchant un étalon en totale liberté, unis par un lien si subtil qu’il se passerait de mots et d’artifices tels que les rênes, longes filets et autres brides pour diriger mon cheval et me faire comprendre de lui. J’imaginais mon cheval, fidèle et désireux de satisfaire mes désirs, simplement parce qu’il en aurait envie.
Une fois inscrite en centre équestre on m’a plutôt appris à les monter le mieux possible, j’ai passé mes examens fédéraux, découvrant les joies de l’obstacle et du cross, me suis familiarisée avec les manières de les nourrir, dresser, éduquer, soigner de manière « conventionnelle ». Cela fut merveilleux mais je restais sur ma fin… comme si une partie de moi n’était pas totalement satisfaite, mais sans avoir les clefs pour aller plus loin.
A l’adolescence, je dévorait tous les écrits que je pouvais afin de compléter ma « culture équestre » : Des écrits du Général Decarpentry de Michel Henriquet, de Nuno Oliveira en passant par les méthodes des chuchoteurs tels que Pat Parelli ou les techniques de voyages à cheval…
Au moment de choisir mes études et ma future carrière, le choix fut difficile :
Les chevaux et mon amour pour eux emplissaient tout mon être. Je voulais être avec eux, mais ne voyait pas de débouché qui m’aurait permis de gagner ma vie grâce à eux mais sans les « exploiter » totalement, sans avoir à me séparer d’eux non plus (donc pas valorisation jeunes chevaux, d’entraînement pour les courses, de cours dans des centres équestres usines… je voulais de la Relation… de l’authenticité).
Je me prenais à rêver d’un monde utopique ou je pourrais être moi-même « éthologue » ou « chuchoteur », oui aider les chevaux ayant vécu des traumatismes et leur redonner confiance en l’humain… Voir être Ostéopathe équin afin de soulager leurs maux à eux, qui nous donnent tant, et qui sont si souvent envoyé à la boucherie une fois qu’ils ne peuvent plus nous porter…
Ma deuxième passion étant le théâtre et tout ce qui touche à la culture en général, j’imaginais aussi des scènes ou mon compagnon à quatre pattes serait aussi mon partenaire de scène, de danse… « Jouer » avec mon cheval dans tous les sens du termes… J’imaginais une relation de complicité telle que je pourrais aussi la partager avec le reste du monde…
C’est dans cette optique que je décidais de devenir journaliste et de réserver mon amour pour les chevaux à un loisir, qui ne laisserait pas l’économie me dicter la conduite à prendre pour pouvoir passer du temps avec eux…
C’est donc dans des études littéraires que je m’orientais, mais cela me rapprocha plus encore de l’univers théâtral de la musique et autres modes d’expression artistique.
Une fois ma licence achevée, une phrase entendue au hasard d’une conversation fit tout basculer vers ma nouvelle vie : « Si tu as un rêve, fait tout pour le réaliser : saute sans parachute, alors tu impressionneras les Dieux et ils t’aideront »
Me vint une vision : je serais Artiste Equestre…